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“Les écrans, parlons-en”… en famille et en s’amusant

L’association Zoomacom est intervenue lundi 26 et mercredi 28 septembre 2022 dans le cadre de l’évènement “Les écrans, parlons-en” porté par le service Enfance, Jeunesse de la ville de l’Horme, dans la vallée du Gier.  Depuis 2004, Zoomacom intervient auprès des associations, établissements scolaires, collectivités, etc. en s’adaptant aux demandes des professionnels et des jeunes publics.
À la demande de Lakdhar Godbane, référent famille pour la mairie, Delphine Duriaux, médiatrice numérique et coordinatrice Promeneurs du Net, est intervenue en binôme avec deux acteurs de théâtre d’improvisation, Claire Rousseau et Pierre Padaillé.
La première journée s’est déroulée à l’école élémentaire André Langard, et la deuxième journée d’intervention a été accueillie par la médiathèque de La Buire à l’Horme, dans la vallée du Gier.

Une intervention en 4 étapes

Lundi : Interventions école primaire Langard

Étape 1

Dès 8h lundi, les parents d’élèves, on eut la surprise d’être accueillis aux grilles de l’école par deux personnages, apparentés aux “Men In Black” joués par les deux acteurs Pierre et Claire.

L’objectif de cette représentation,  scanner les parents et leurs questionnements face aux pratiques numériques de leurs chérubins et convier les parents à la mini-conférence débat animée par Delphine de Zoomacom, le mercredi suivant.

Étape 2

Dès 8h30 et jusqu’à 16h30, Delphine, médiatrice numérique et le binôme d’acteurs “Pierre et Claire”, sont intervenus de 1h à 1h30 devant cinq classes de primaire allant du CE2 au CM2, soit cent dix élèves.

Les séances ont été animées par la médiatrice numérique afin d’apporter le cadre des bons usages du numérique, avec la possibilité de faire intervenir à tout moment les acteurs, qui proposaient des scénettes directement liées aux témoignages des élèves.
Des plus jeunes au plus grands, les élèves ont pleinement participé durant les séances. Leurs témoignages dévoilent des usages précoces des outils numériques, en particulier le smartphone que certains précisent utiliser depuis qu’ils ont 5 ou 7 ans.
Sur vingt-deux élèves en moyenne par classe, un peu moins de la moitié déclarent posséder leur propre smartphone.
Le reste des élèves a accès aux smartphones des parents.

Retour sur l’étape 2

Seul un quart des élèves se dit être accompagné par les parents dans ses pratiques numériques. Dans ces familles, la communication semble être la clé, avec quelques règles claires proposées par les parents, avec des jours sans écrans ou des temps d’accès aux écrans très précis. Les enfants concernés se disent être satisfaits et estiment ces règles nécessaires. Ces derniers n’envisagent pas d’être en capacité de réguler, seuls, leurs pratiques numériques, qu’il s’agisse du temps d’écran ou des contenus visionnés.

Pour les trois quarts des enfants, le cadre apporté par les adultes sur les pratiques et usages numériques à la maison, se limite à des injonctions très ponctuelles d’arrêt des écrans, en fonction du rythme de la journée (temps de repas, départ/retour de l’école et moment du coucher).  Dans chacune des classes, des enfants ont également fait remonter leurs incompréhensions, entre les messages de prévention et les usages du numérique des adultes autours d’eux, (écrans pendant les temps de repas entre autres).

De manière générale, l’interaction entre médiation numérique et scénettes théâtralisées a enrichi de manière positive l’intervention autours des écrans. Les scénettes sont venues rythmer l’intervention de manière dynamique et ont surtout permis aux enfants de prendre du recul face à leur quotidien lié au numérique.  La médiation numérique permet dans ce cadre précis de conscientiser et de développer l’esprit critique des jeunes face aux écrans.

Les divers témoignages des élèves âgés de 8 à 10 ans nous ont apporté une vision, à un instant T, sur les interactions au sein des familles et les enjeux de la parentalité numérique qui se joue dans ces “familles connectées” sur ce territoire.

Mercredi après midi à la médiathèque : Rétro Gaming et Café-débat des parents !

Étape 3 et 4

De la même manière, le mercredi après-midi, l’association Zoomacom a déployé deux actions de 14h à 18h au sein de la médiathèque. Dans la grande salle d’animation, un premier atelier “Rétro-gaming parents-enfants” permettant un temps de médiation avec les familles autour des compétences psychosociales.

Les parents, venus en premier lieu pour faire plaisir à leurs enfants, ont apporté avec elles leur lot de questions très précises sur les pratiques numériques de leurs enfants. William Molle, médiateur numérique à Zoomacom, a convié les mamans, tantes et grands-mères présentes pour l’occasion, à jouer aux jeux vidéos avec les enfants. Toutes ont joué le jeu, intéressées et à l’écoute des conseils du professionnel. Beaucoup des familles présentes semble avoir mis des règles et s’étaient intéressées, en amont, aux jeux vidéo de leurs enfants (PEGI, jouer ensemble pour comprendre).  Les discussions ouvertes et constructives ont permis d’aller encore plus loin au sujet de l’éducation aux médias et à l’information ainsi que sur la pratique des jeux vidéo et des réseaux sociaux.

En parallèle, un café des parents-débat animé par Delphine Duriaux a pris place au cœur de la médiathèque, toujours en binôme avec l’intervention des acteurs de la Ligue d’Improvisation. Là encore, cette collaboration interactive a permis d’illustrer, des situations parfois difficiles, abordées avec suffisamment de recul pour envisager des solutions de manières sereines.

Point perfectible de l’après-midi :  malgré un gros travail de communication en amont de l’évènement à la fois sur les médias de la ville, devant les écoles élémentaires, ainsi que dans les classes, il est toujours dommage d’avoir des enfants sans parents sur l’après-midi, mais c’est le jeu…

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