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Cartoparties, numérique et développement culturel des territoires

La Nacre, Agence pour le développement du spectacle vivant en Rhône-Alpes, a sollicité Zoomacom pour présenter le format d’animation/médiation numérique Cartopartie lors de la rencontre professionnelle “Comment le développement culturel des territoires ruraux peut-il s’appuyer sur le numérique ?” (le 19 mai à Poncins, 42).

Séance de rattrapage pour ceux qui n’étaient pas là

C’était pas vraiment indispensable à cet article mais… hé… ça fait toujours plaisir.

Bref :

Le “mais pas que” introduisait que l’objectif prioritaire annoncé : “cartographier son territoire en Bien Commun” n’était qu’un des objectifs possible d’un tel format.

Le support video utilisé : [youtube width=”500″ height=”400″]http://www.youtube.com/watch?v=8A68_2_jiYc[/youtube] La recette détaillée : Cartopartie et Médiation numérique sur le wiki MedNum42 (si souhaitez mettre en place une telle action et que la recette ne vous suffit pas, contactez-nous, voir aussi “nos articles tagués “Cartopartie“).

Morceaux choisis :

Céline Foggie a bien noté un des points que j’avais fait ressortir :

On ne regarde plus son environnement quotidien de la même façon lorsque l’on s’est donné pour mission de le décrire pour le partager avec le plus grand nombre : on voit plus d’éléments, ainsi que les relations (spatiales, “géographiques”) entre ces éléments. Parfois le bien fondé de tel aménagement devient compréhensible. Mais parfois aussi c’est le ratage complet de l’implantation d’un élément dans son contexte qui ressort (oui: ça arrive de trouver des lampadaires en plein milieu du tracé d’une bande cyclable sur un trottoir…).

Pour illustrer la combinaison vertueuse entre divers projets collaboratifs en Bien Commun, j’ai réalisé rapidement une photo de l’église voisine que j’ai déposée sur Wikimedia Commons. Le lien vers cette image figure parmi les attributs de l’objet dans OpenStreetMap. On peut également établir des liens avec Wikipedia, ainsi qu’avec des bases de données thématiques (la base Mérimée pour le patrimoine architectural par exemple).

(accordé: une photo faite au smartphone par temps gris n’est pas forcément la meilleure illustration qu’on puisse souhaiter. N’empêche: elle est librement utilisable en cas de besoin. En attendant que quelqu’un en dépose une autre. Et pour des projets dotés de plus de moyens, le recours à un photographe professionnel est très certainement souhaitable. Genre un de ceux-là: Xavier Spertini et Timothée Millot, parce que je les aime bien. J’dis ça, j’dis rien.).

Ma double conclusion sur le format Cartopartie (en tout cas telle qu’on la pratique chez nous) :

1 – C’est un format d’éducation populaire reposant volontairement sur les principes

  • Pas de spectateurs : tous participants
  • Pas de consommateurs : tous contributeurs
  • Pas de professeurs : des médiateurs

2- Les Espaces Publics Numériques, les pôles de Ressources Numériques Locaux, sont une ressource pour [vos] projets. Ça va sans dire mais ça va mieux en le disant, comme le constate aussi la Nacre, organisateur de l’événement, dans son mémo Développement culturel des territoires et numérique :

Au-delà de l’apprentissage des usages numériques, les espaces publics numériques (EPN) jouent un rôle essentiel en matière de cohésion sociale et de développement local.
(…)
Ils sont pourtant peu connus des acteurs de la politique de la ville, qui les sollicitent rarement, que ce soit pour des projets ponctuels ou des partenariats sur le long terme.

Bonus ressource à ce sujet : mon espace de veille/curation sur le sujet “Cartes libres et médiations numériques” :

Au delà de la cartopartie : Exploiter OpenStreetMap pour valoriser le patrimoine

Si des projets participatifs, en Bien Commun, liant informations géographiques (OpenStreetMap), géolocalisation, information encyclopédique (Wikipedia) et multimédia (Wikimedia Commons) ne permettent pas de répondre à ces enjeux, je ne sais pas ce qu’il faut.

Enfin si apparemment : plein d’argent public pour payer des acteurs privés à réaliser une “App qui roxe du poney‘” pour le dernier modèle de tablette-montre connectée. Du contenu enfermé sur quelques supports mais une réalisation vraiment impressionnante… un temps.

En tant que touriste potentiel, je serais sans doute très content de pouvoir utiliser des applications de réalité augmentée sur tel ou tel site, (comme celle-ci, d’autant qu’elle est financée en ayant recours au financement participatif). J’aimerais, avant tout, déjà pouvoir simplement localiser les endroits intéressants à visiter, autour de moi depuis mon GPS ou mon smartphone.

Moi-perso-je-pense que certaines ressources seraient aussi bien utilisées pour :

  • libérer les données publiques et encourager les initiatives visant à leur utilisation,
  • financer des projets et des structures qui accompagnent les citoyens à produire du contenu en Bien Commun, tout en développant une meilleure connaissance de leur territoire ( je prêche pour ma paroisse bien sûr : celle d’une médiation numérique au service d’une Éducation Populaire).
[youtube width=”500″ height=”400″]https://www.youtube.com/watch?v=aHxv_2BMJfw[/youtube]

 

Et pour finir

Quelques exemples de projets “Carto Culture et patrimoine” :

Carto Culture et Patrimoine, par takwann

Et un travail/test en cours que je mène avec des outils en ligne, disponibles à tous, ne nécessitant pas d’avoir fait des années de programmation: carte Culture et Patrimoine à Saint-Étienne (uMap). Le contenu est généré automatiquement depuis OpenStreetMap.

 

Un commentaire

  • Eddie Javelle dit :

    ** OpenStreetMap et les systèmes d’information touristique : quelles alliances ? **
    Date de publication : 21 février 2024
    https://www.opentourismelab.com/teritorio-openstreetmap-et-les-systemes-dinformation-touristique/

    > Savez-vous quel est le point commun entre : Tesla, FaceBook, Apple, mappy, Tom Tom, Tinder, Microsoft, Adobe, Minecraft, Wikipédia, Le Groupe La poste, la SNCF, EDF, l’État Français, Strava, MapBox, jawg Maps, Organic maps, Loopi, Komoot, TouristicMaps, Géovélo, Teritorio, et des milliers d’autres ?
    Réponse : tous ces acteurs utilisent de la données OpenStreetMap. Etonnant non ?
    Ils le font pour générer des « fond de cartes », mais pas seulement, car OpenStreetMap (OSM) c’est d’abord une base de données multiplement exploitables.

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