A première vue, une question fantaisiste, tant la culture du « copier-coller » semble faire des ravages au sein de l’éducation nationale, et pourtant…
Le Danemark envisage d’autoriser les bacheliers à se connecter à Internet lors de leur épreuves, en tablant sur des sujets qui ne permettront pas de copier/coller des informations retouvées sur le web, et surtout sur la capacité d’analyse des élèves eux-mêmes.
L’annonce il y a trois semaine en provenance d’Angleterre que :
« Les nouveaux programmes de l’école primaire font des TIC un élément aussi central que les maths et l’anglais. En fait la littératie, la numératie (*), les TIC et le développement personnel sont les 4 points importants de ces nouveaux programmes. On attend des enfants un certain niveau de maitrise des TIC, par exemple de Facebook, du tableur, de Twitter, et on considère cette exigence comme aussi importante qu’apprendre à compter. » (source)
L’autre innovation c’est qu’avec ces cours, avec le retour des langues vivantes, avec l’enseignement obligatoire des arts, de l’histoire, de la géographie, ces programmes rompent sans le dire avec la domination du lire – écrire – compter imposée par le système de tests nationaux. Les programmes renouent avec la prise en compte de la totalité de la personnalité de l’enfant et visent un épanouissement qu’il sera plus difficile d’évaluer.
Ainsi est en train de se dessiner un espace européen qui fait délibérément le choix d’accorder à la culture numérique et à ses usages une place essentielle.
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* numératie : ensemble des connaissances en lecture et en écriture d’une part, en mathématiques d’autre part, permettant à une personne d’être “fonctionnelle en société“, selon l’Office québécois de la langue française.