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Les ateliers de fabrication de fluoboards: la médiation lumineuse

Par 24 novembre 2017avril 6th, 2019blog, médiation numérique

Zoomacom, en partenariat avec OpenFactory et l’Institut Optique de Saint-Étienne, organise des ateliers Photonique à destination des jeunes et des moins jeunes. Ces trois structures interviennent respectivement sur l’animation des ateliers, les tests et le matériel, et la conception pédagogique et scientifique.

Ce module d’animation permet à des jeunes (et des moins jeunes) de fabriquer une fluoboard :

une plaque en plexiglas d’environ 30 cm sur 20 cm, et sur laquelle les jeunes peuvent écrire des messages avec des encres standards ou “invisibles”. En fonction des lumières colorées envoyées dans la plaque de plexiglas, par des diodes électroluminescentes (LEDs) les tracés apparaissent, disparaissent, ou changent de couleur.

Il s’agit donc :

  • d’apprendre aux participants  à construire leur lightboard avec des machines adaptées (découpeuse laser, imprimante 3D, circuit électronique, tournevis et cutter,…),
  • de leur apprendre les notions basiques de la lumière, en testant les interactions entre les différentes conditions d’éclairage et les encres utilisées,
  • de leur montrer que construire un objet à teneur technique et scientifique est possible, même pour des personnes auparavant inexpérimentées sur le sujet.
  • Public cible : enfants 10-14 ans, 15-18 ans (plus complexe), et adultes (encore plus complexe)
  • Durée de l’atelier : 3h
  • Mettre en place un atelier dans votre structure : Contactez Renaud à Zoomacom

Quels sont les objectifs du projet ?

Les objectifs sont multiples :

  • amener les jeunes, et notamment les filles, à s’intéresser à la science, et voir qu’elle n’est pas inaccessible,
  • apprendre à utiliser un langage qui convienne plus largement à un public féminin, et qui ne mette pas l’accent sur des termes à connotation masculine,
  • déclencher d’éventuelles vocations scientifiques, particulièrement dans le champ optique,
  • permettre aux jeunes intéressés de poursuivre leurs explorations scientifiques dans les FabLabs partenaires,
  • permettre aux jeunes de découvrir les métiers scientifiques par une approche ludique et coopérative,
  • montrer que la science n’est pas réservée à une élite scolaire et à un seul sexe, mais que tout le monde peut la pratiquer et se former grâce aux acteurs présents sur son territoire (notamment les FabLabs).

Comment les parents participent-ils au projet ?

Le travail avec les parents se fait à plusieurs niveaux.

Tout d’abord, nous utilisons un langage adapté aux jeunes de tout sexe, pour qu’ils et elles puissent se dire : « et pourquoi pas moi ? ». La communication sera effectuée de manière écrite et orale, à destination des enfants et de leurs parents, par l’intermédiaire des collèges avec lesquels Zoomacom est en contact fréquent et régulier, lors d’ateliers et de mini-conférences.

Ensuite, Zoomacom intervient lors de conférences parents-professeurs dans des collèges et lycées, ainsi qu’auprès des acteurs institutionnels ligériens en rapport avec ses missions de Centre de Ressources numériques Départemental.

Enfin, le FabLab de Saint Étienne, OpenFactory, propose régulièrement des animations et des formations à destination des parents, et le FabManager (responsable du FabLab) est partie prenante du projet.

Ateliers déjà réalisés dans la Loire

Le projet Phablabs 4.0

Ces animations font partie d’un projet plus vaste, Phablabs 4.0, qui se fait en parallèle dans 13 binômes Fablab-Université, et est financé par l’Union Européenne. Et à Saint-Étienne, également par la Caisse d’Allocations Familiales.

Phablabs* (contraction de Photonique et FabLabs) 4.0 est né suite à une concertation entre, d’une part, plusieurs laboratoires de fabrication (FabLab) et d’autre part, des acteurs professionnels et de l’enseignement de l’optique. Les jeunes, et plus particulièrement les filles, sont souvent exclus des champs scientifiques par l’école et par des a priori à la fois endogènes et exogènes.

Les publics et bénéficiaires des FabLabs sont majoritairement des garçons, d’autant plus dans les domaines scientifiques pointus. Plus le domaine est complexe, plus la population est masculine. La même constatation se fait dans les universités et les entreprises, où quand la complexité scientifique s’accroît, le nombre de filles décroît.

Suite à ces constatations et à de nombreuses recherches documentaires, nous pensons que ce phénomène est en grande partie dû à un langage utilisé à l’égard des enfants et des parents d’une part, et à des propositions éducatives basées sur des critères uniquement scolaires d’autre part.

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