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Données issues de tableaux et cartographie en ligne, GeoCamps de juin 2016

Par 28 juin 2016octobre 15th, 2020blog

En parallèle des pratiques professionnelles de la géomatique, contraction des termes géographie et informatique, le développement de services en ligne accessibles au grand public a vu le développement de pratiques regroupées sous le terme néogéographie ; un néologisme créé pour identifier la cartographie utilisant les techniques du web 2.0. Elle concerne les personnes utilisant et créant leurs propres cartes en combinant des informations de différentes sources et des outils existants.

C’est naturellement que Zoomacom s’est intéressée à ces usages numériques. Les récentes Journée d’échanges autour de l’éducation aux médias et au numérique dans la Loire 2016 et Rencontres Régionales de l’Internet Accompagné en Auvergne-Rhône-Alpes nous ont donné l’occasion de présenter quelques-unes de nos explorations et expériences autour de ces usages.

Données issues de tableaux et cartographie en ligne

Le concept, rapidement

L’objectif affiché est de réaliser une carte géographique en ligne, assez classique : avec des marqueurs représentant des objets (ou Points d’Intérêt, ou encore POI, Points of Interest). MAIS, au lieu de placer chaque marqueur à la main sur la carte, et de compléter chaque objet avec des informations complémentaires (nom, image, description…), d’automatiser ces actions en utilisant des informations qu’on a déjà stockées dans un outil bureautique standard: le tableau, ou encore “la feuille de calcul”.

Exemple : Lieux de médiation numérique dans la Loire > https://www.zoomacom.org/les-lieux-de-mediation-numerique-dans-la-loire-carte/

Utilisations possibles à partir de cartes déjà réalisées :

tableandsharts-mdMais pourquoi faire ?!

  • Parce que les tableurs (Libre Office Calc, Microsoft Excel, Google Tables…), et leurs “feuilles de calcul” sont des outils relativement répandus et pratiqués, à défaut d’être toujours maîtrisés. Consciemment ou non, un tableau sert souvent à créer de fait une base de données.
  • Au sein d’une équipe, il est donc plus facile de faire effectuer des changements sur les données elles-mêmes, dans un tableau, que sur une application de ces données (carte géographique, graphique…).
  • Quand bien même toute l’équipe serait compétente pour réaliser une carte en ligne, pourquoi faire le travail à la main une seconde fois, alors qu’il a déjà été fait dans une base de données?
  • Penser en terme d’informations / de données, et pas en terme d’utilisation, à partir d’un outil courant (le tableur) permet d’anticiper des utilisations multiples et variées des mêmes informations (cartographie, analyse statistique, data visualisation (graphiques…), sans avoir à refaire plusieurs fois le même travail (la re-saisie des mêmes données dans plusieurs outils).
  • pour des raisons pédagogiques, parce que procéder ainsi impose des manipulations et des questionnements qui constitue une forme “d’initiation à la donnée”. Qu’il s’agisse de comprendre des formats, des mécanismes, le fonctionnement d’un système d’information, les aspects juridiques (propriété intellectuelle), économiques…

logo_nous_acteurs_de_la_mediation_numerique-530pxÉléments pour la médiation numérique

  • Rendre visible et manipulable le contenu d’une base de données, illustrer des actions qui peuvent être effectuées sur lui.
  • Contribuer à faire prendre conscience que ce qu’on prend vaguement pour “une action sur un objet” est en fait un traitement sur une base de données.
  • Contribuer à faire prendre conscience que lorsque certains de nos besoins numériques impliquent des bases de données, ces besoins peuvent être satisfaits par des actions que nous pouvons effectuer nous même ou confier à des services tiers.
  • Le choix des outils que nous allons utiliser, ou le choix de ces services peut avoir des conséquences, et nous devons pouvoir faire des choix éclairés en fonction de critères variés: gratuit et payant, pratique ou compliqué, logiciel libre / open source ou propriétaire / fermé…
  • Élargi à un champ de réflexion plus large, cela peut, par exemple, pousser à s’interroger sur ce que ça implique de confier à Google, Microsoft ou Apple, l’hébergement (un service) de son carnet d’adresse / ses contacts (une base personnelle de données personnelles) parce que c’est pratique pour les sauvegarder / transférer (des actions) entre différents appareils.
  • Pour aller plus loin : envisager d’interroger des bases de données tierces et en extraire le contenu qui nous intéresse (éléments techniques et juridiques, Open Data…).

  Le document

  L’ensemble des sujets traités lors de ces interventions (et même un peu plus…) est disponible dans ce document: GeoCamp_16-Juin-2016_tableurs_csv_et_uMap (format PDF/OpenDocument).

Table des matières

  • Données issues de tableaux et cartographie en ligne
    • Le concept, rapidement
    • Mais pourquoi faire ?!
    • OK, mais comment faire ?
      • Comprendre le format CSV
      • Exporter / Importer en CSV avec un tableur
      • Géocoder un fichier CSV
      • Corriger / préciser le géocodage
      • Obtenir les coordonnées GPS d’un point
    • Créer une carte sur uMap/Framacarte
      • Prérequis dans votre base de données
      • Import dans uMap
      • Mise en forme des informations sur un objet
      • Définir le gabarit
      • Si vous souhaitez afficher des images
      • Et même plus que des images
      • Mettre à jour la carte
    • Libérez vos données (ou pas)
    • Sauvegardez votre travail
  • Ressources
    • Liens externes
    • Pages Movilab liées

  Pour aller plus loin

L’excellent “ceci n’est pas un blog” de Thierry Joliveau : Monde géonumérique

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