Données et data visualisation

Les données peuvent servir à répondre à une question, à se rendre compte d’une situation. Elles peuvent permettre de prendre des décisions, de changer ses comportements individuels, de remédier à un problème, de décider comment faire évoluer la ville où nous habitons…

Mais prenons un exemple simple, par curiosité: “Est-ce qu’il y a plus de filles ou de garçons dans l’école?

On part d’une information pour arriver à de la donnée structurée dans un tableau informatique qui permet de trier, de faire des calculs…

Dataviz ?!

Les tableaux c’est pratique mais c’est pénible à lire. Alors on essaie de voir comment on pourrait rendre l’information très visible.

On appelle ça la “Visualisation de données” si on veut faire sérieux.

Ou Data Visualisation si on veut faire sérieux qui parle anglais (sauf qu’en anglais ça s’écrit visualiZation, alors on sait plus très bien… Et puis “data” à la base, c’est du latin)

On peut dire Dataviz aussi, si on veut faire trop cool 😉

Oui, ça reproduit des clichés sexistes en associant les petites filles à la couleur rose et les petits garçons à la couleur bleue.

Mais l’avantage des clichés c’est qu’ils sont immédiatement compréhensibles par le plus grand nombre… Et quand on fait de la Dataviz, ça peut servir. 🙂

Ces représentations ne sont pas une très bonne idée.

D’une part la taille des silhouettes est trompeuse. D’autre part, selon comment elles sont placées l’une par rapport à l’autre, elles peuvent nous faire penser, malgré nous, à des significations qui n’ont rien à voir avec ce que l’on veut montrer.

Cette représentations est un peu meilleure.

Les rectangles sont une forme neutre. On voit clairement lequel est le plus haut. Les deux silhouettes ont la même taille et ne sont là que pour montrer clairement qui est représenté par le rectangle.

On pourrait même, théoriquement, comparer les effectifs des deux écoles… sauf que dans l’information fournie au départ on a toute l’école élémentaire dans un cas et seulement l’école primaire pour l’autre… ce qui fait qu’on ne peut pas vraiment comparer.

Mais admettons… Ça donnerait quelque chose comme ça :

Ou comme ça :